Une ville, un photographe #7. J’avais dit que j’arrêtais et puis finalement…Je suis tellement attachée à cette série qui raconte les villes par le biais des photographes ! Voici donc Budapest en Hongrie par le photographe hongrois Mark Mervai. Son esthétique ne ressemble pas forcément aux univers jusqu’ici développés dans ce blog mais il me paraît toujours intéressant d’élargir le spectre des découvertes, en espérant que vous apprécierez.
– Votre premier souvenir à Budapest ?
Je prenais des images d’un magnifique lever de soleil depuis Buda, avec une vue dominante sur la rive de Pest et le soleil arriva depuis l’horizon.
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– Trois mots pour décrire la ville ?
Belle, colorée, ouverte.
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– Qu’est-ce que vous préférez photographier dans la ville : les gens, l’architecture, les paysages ? 
Je préfère les paysages, surtout les levers et couchers de soleil. C’est là qu’il y a, pour moi, les plus belles lumières.
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– Des endroits intéressants à nous conseiller à Budapest ?
Oui, il y a de nombreux ! Il faut venir et les découvrir par soi-même 🙂
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– Votre moment préféré de la journée ?
Les lumières du matin et du soir.
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– Est-ce que vous pouvez donner à nos lecteurs des bons plans pour manger, se balader etc ?
Le quartier étudiant est l’endroit idéal pour trouver de la street food, pas chère et bonne. Je recommande notamment Kazinczy street, lBuda castle and the Gellert hill et aussi les berges du fleuve pour voir d’incroyables couchers de soleil.
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Le harcèlement scolaire a été mis en lumière ces derniers jours. Le gouvernement a lancé une campagne de prévention. L’occasion d’évoquer le travail de la photographe Virginie Plauchut qui s’est penchée sur cette question sociétale.

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Il a beaucoup été question de harcèlement scolaire les jours derniers. La ministre de l’Education nationale, Najat Vallaud-Belkacem, a lancé une campagne de prévention avec un clip destiné aux enfants et un numéro d’appel, le 30 20 (joignable du lundi au vendredi de 9h à 18H).

J’ai été victime de harcèlement scolaire. Je vous épargne le témoignage de mes déboires en fin d’école primaire et au collège. Je me suis parfois fait la réflexion qu’il y a « ceux qui l’ont été » et « ceux qui ne l’ont pas été ». Lors de conversations sur les souvenirs d’école, je croyais déceler ceux qui faisaient partie de la première ou ceux de la seconde catégorie. Comme si j’avais un radar à personnes harcelées à l’école (idée bête). Parfois, c’était juste et d’autres non.

Certaines révélations d’amis, eux aussi, victimes de harcèlement m’ont scotchées…Jamais je n’aurais imaginé. La durée et le degré de harcèlement varient évidemment d’une personne à l’autre. Dans une interview à France Info, la psychiatre Claude Halmos explique cependant que le fait d’avoir été harcelé peut changer une vie. Elle prône d’ailleurs l’interdiction pur et simple du harcèlement à l’école en expliquant que :

« Dans une société civilisée comme la nôtre, il est interdit de tuer. Or -et il faut l’expliquer- on peut tuer avec des armes mais on peut aussi tuer avec des mots. Parce que l’on peut, avec des mots, enlever à quelqu’un tout sentiment de sa valeur ». Claude Halmos, psychiatre. 

Pendant longtemps, j’ai cru que je devais vivre avec ce traumatisme que je traînerai toute ma vie comme un boulet. Ce qui a de bien avec le temps c’est qu’il travaille tranquillement et enfouit les mauvais souvenirs dans les limbes de notre mémoire. Aujourd’hui, je me dis qu’il peut être intéressant d’aller chercher ce que ces épisodes ont pu créer en moi et comment ils ont pu façonner ma personnalité. Mais c’est une autre histoire.

Sur le fait sociétal, notons qu’aujourd’hui le harcèlement peut être démultiplié avec l’effet des réseaux sociaux. Tout l’enjeu est de déceler les comportements suffisamment tôt pour éviter les drames. La photographe Virginie Plauchut montre certains visages d’enfants qui se sont suicidés. Il était temps que les pouvoirs publics prennent à bras le corps ce sujet en espérant que les mesures prises soient efficaces.

 

Les photos de Virginie Plauchut

La photographe Virginie Plauchut (membre du collectif Hans Lucas) s’intéresse à des thèmes autour des tabous et des problématiques liés à l’enfance. Pour cette série « Harcelés », elle a travaillé avec des enfants victimes. « Mais sans l’accord de leur parents nous avons choisi de refaire la photo avec d’autres enfants pour poser à leur place », explique-t-elle. Les portraits pris dans des lieux choisis sont des portraits d’enfants qui se sont suicidés à cause du harcèlement qu’ils subissaient.

Il ne reste que quelques jours pour profiter du festival photo L’homme et la mer au Guilvinec (29) qui finit le 30 septembre. Le principe est simple : en se promenant dans les rues et ruelles de la coté bigoudène, l’un des plus gros ports de pêche artisanale français, on découvre les photos de la sélection. Au programme : Daniel cariou, Clémentine Guivarc’h, Raphaël Demaret, Chris Miller, Ricardo Beliel, Ronan Gladu, Emile Luider, Nicola Bertasi, Jacques Hamel.

Du 3 octobre au 1er novembre prochain, le festival Photoreporter expose le travail de 10 photographes, dans la baie de Saint-Brieuc (22).
Il n’y a pas de thématique particulière définie mais les organisateurs défendent la volonté de proposer au public un regard sur le monde, regard qui se veut exigeant. Les travaux exposés sont produits par le festival qui est doté d’un fonds dédié à la production photographique (une quarantaine d’entreprises y participent).
Rencontre avec son directeur, Alexandre Solacolu (@Solacolu) qui nous fait part de ses réflexions sur l’avenir de la profession, les modèles à inventer et les expériences menées par le festival.

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©Åsa Sjöström

Le festival n’a pas de thématique particulière. Parlez-nous de la sélection…

On a l’impression d’avoir une approche objectivité et on essaie d’avoir une sélection cohérente. Et nous remarquons, en faisant une analyse a posteriori, qu’il y a beaucoup de nos préoccupations personnelles qui remontent, sans que ce soit voulu. L’interaction entre l’homme et la nature est très présente, la mer, l’enfance aussi. Sur ce dernier thème, nous accueillons deux points de vue et deux types de narrations très différents : Silent land d’Åsa Sjöström et Des adolescents d’Isabelle Vaillant. Ces deux travaux interrogent l’enfance volée quand elle est confrontée à la violence.

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©Isabelle Vaillant

Il y a plus de femmes que d’hommes exposés, c’est assez rare pour le souligner…

Là encore, ce n’est pas voulu. Cela correspond aussi à une évolution de la profession où les femmes sont de plus en plus nombreuses. Celles que nous avons sélectionnées proposent un regard, un type de narration qui nous a plu !

LE PEUPLE DES DUNES

©Rodolphe Marics

Quel est le projet du festival Photoreporter ?

Notre idée est d ‘accompagner les citoyens en leur livrant de l’information qui a du sens.  J’insiste sur le fait que nous ne sommes pas dans une démarche de militantisme ou dans le fait de revendiquer le journalisme avec un grand J. Pour nous, la culture et l’éducation forment les citoyens et le journalisme leur permet de mettre à jour leur logiciel. Je crois d’ailleurs qu’avec les 50 sujets qu’on a produit depuis 4 ans, on contribue à créer un type de regard qu’on porte sur le monde.

Northern Gannets (Sula Bassana), the largest sea bird in the northern hemisphere, blanket the cliffs of Shetland in dizzying numbers. Fishing nets colour cliffs green at Hermaness on the island of Unst, collected by the birds at sea. Chicks and adults frequently entangle their beaks and hang themselves from the nest. This graphic cost is heavily outweighed by the fact the population is exploding on the food throw out from these same fishing nets. The Shetland islands are at the heart of the UK’s pelagic fishing grounds and mark the boundary between North Sea and Atlantic Ocean EU quotas intended to protect fish stocks by discarded excess have supporting huge colonies of northern gannets, fulmar petrel and great skua. Up to 50% of every fishing catch is thrown overboard to prevent fines. Proposals to scrap this system in early 2015 have been postponed but if introduced will likely reduce sea bird numbers. One third of the EU’s breeding sea birds are found in Scotland with over a million nesting on Shetland’s wrinkled 1600-mile coast. Sea birds are indicators of marine health providing a window under the waves. Globally they are the fastest declining group of birds due to climate change, lack of food and development at sea.

©Kieran Dodds

Vous distinguez votre modèle économique et la proposition éditoriale qui est faite au public…

Pour nous, il y a une barrière hermétique entre les enjeux économiques du festival et la direction artistique. Notre idée est d’accompagner les citoyens dans leur quête d’information et notre modèle économique (le financement par des sponsors) nous le permet. On ne réfléchit pas dans un contexte corporatiste. D’ailleurs, les gens qui nous accompagnent financièrement ne sont pas que sur des logiques d’images de marque etc…Eux aussi veulent comprendre le monde. Sur cette base, on a trouvé les arguments pour convaincre ces entreprises et les faire participer au fonds de dotation Photoreporter.

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©Majid Saeedi/Getty Image

Comment voyez-vous l’avenir de la profession ?

Le constat est que l’on ne peut plus faire ce métier de photoreporter comme avant. Il faut donc trouver une nouvelle manière de l’exercer. Il faut s’adapter à ce nouveau système en remettant du sens. On essaie de se poser les bonnes questions. Pour moi, l’enjeu c’est : comment remet-on au cœur du projet l’information de qualité et comment fait-on pour la diffuser au plus grand nombre ? En ce sens, nous sommes un laboratoire et nous tentons des choses.

©Omar Havana / Getty Images

©Omar Havana / Getty Images

 

Un exemple ?

Pour cette édition, nous sommes en train de créer une plateforme Myphotoreporter d’investissement participatif. En clair, les gens investissent dans le projet de sujet du photographe. L’argent disponible l’aide à réaliser son idée. Et s’il arrive à gagner de l’argent avec ses photos, les investisseurs peuvent même se voir verser jusqu’à deux fois leur mise. Imaginons quelqu’un qui investit 50 € dans le projet. Si le photographe a bien vendu ses photos à travers des expos, des reportages, des ouvrages, l’investisseur pourra même recevoir 100 €. Un premier test sera réalisé avec le photographe Olivier Jobard (qui a beaucoup travaillé sur la question des migrations). Même si l’on se doute que la motivation première des investisseurs n’est pas de faire de l’argent, il faut multiplier les outils de production d’où ce test…

Propos recueillis par Servane Philippe.

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Un état du monde, un pas de côté

Qui connaît la Moldavie ? Ce petit pays coincé entre la Roumanie et l’Ukraine. La photographe d’origine suédoise Åsa Sjöström a photographié des enfants moldaves privés de leurs parents partis pour raisons économiques de leur pays. Plus proche de nous, l’Italie. Là encore l’angle choisi par Arainna Sanessi interpelle. La photographe s’est concentré sur le fléau du féminicide dans le pays, ces femmes qui se font assassinées par des maris jaloux ou violents, des frères, des proches…parce qu’elles sont femmes. On apprend au passage que l’ONU a déclaré le féminicide en Italie comme « crime d’Etat » devant la passivité des autorités. On verra aussi le travail d’Omar Havana sur la question du traitement des handicapés au Népal après le tremblement de terre, les batailles d’un collectif breton pour éviter l’extraction de sable dans la baie de Lannion photographiées par Rodolphe Marics…La programmation de cette édition 2015 du festival Photoreporter s’inscrit dans la volonté  de proposer un état du monde en mettant du sens dans le contenu proposé et d’atteindre le public le plus large possible. Les organisateurs espèrent convaincre les 25 à 30 000 visiteurs attendus.

Les habits et coiffes traditionnels bretons ont été photographiés par le photographe Charles Fréger, 40 ans. Ses photographies ont été exposées, cet été, dans quatre lieux culturels bretons : le centre d’art GwinZegal de Guingamp, le musée de Bretagne à Rennes, le musée Bigouden de Pont-L’Abbé et le musée d’Art et d’Histoire de Saint-Brieuc. Elles sont recensées dans un ouvrage qui paraît aux éditions Actes Sud.

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Le photographe Charles Fréger est un habitué des inventaires. Pour son travail Wilder Mann ou la figure du sauvage, il a voyagé dans de nombreux pays pour photographier les masques et les tenues traditionnels. Avec son nouveau travail photographique Bretonnes, il recense les nombreuses coiffes traditionnelles portées en Bretagne : capot de deuil, queue de langouste, coiffe le coq, cornette du Trégor.
Certaines font penser à des coiffes de religieuses, d’autres s’élèvent dans des mouvements de plis assez complexes sur la tête quand d’autres encore se portent à même les cheveux, posées comme des calots. Il y en a pour tous les goûts.

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L’idée vient d’une résidence au centre d’art GwinZegal à Guingamp (22), en 2011. Le photographe de 40 ans, né à Bourges, décide de contacter les cercles de danse. Des femmes posent en habits.
Les photos sont toujours composées d’un premier plan où l’on voit le modèle et d’un second plan où l’on distingue l’environnement (des champs, des paysages de mer). Le résultat donne un effet très pictural obtenu grâce à un écran de soie placé derrière le modèle. « C’est une toile tendue qui réagit aux flash, filtre la lumière et donne un flou à l’arrière plan de l’image », explique l’auteur.

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« Je ne comprends pas pourquoi les Bretonnes ne sortent pas en costumes comme cela se fait en Bavière », demande Charles Fréger.
En tant que trentenaire et bretonne de mon état, je ne m’étais jamais posée la question. Sans doute parce que la culture traditionnelle, on la pratique ou pas…et que ce genre d’habits d’apparats ne sont sortis qu’à des occasions très précises, lors des festivals, des pardons, des fest-noz…

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Les photographies de Charles Fréger m’ont permis d’aborder la question qu’il pose sous un autre aspect ; et de voir sous un autre angle les coiffes en dentelles, les châles en broderies rongés par les mites et les nombreuses broderies que beaucoup de grands-mères bretonnes ont précieusement conservé dans leur grenier.

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C’est l’été ! Tout est permis, et même de sortir des sentiers de la photographie pour vous faire partager quelques-unes de mes découvertes.

L’artiste suisse Felice Varini a « emballé » le château de Trévarez de bandes d’alu. L’édifice, un château néogothique  « Belle époque » construit de briques roses par un aristocrate breton, se trouve au coeur d’un parc de plusieurs hectares. L’oeuvre sur la façade du château intitulée Zigzags pour le château est couplée par Ellipse de bancs rouges, une installation de 26 bancs rouges selon une logique géométrique prédéfinie. Il faut rappeler que l’artiste suisse travaille depuis les années 80 sur le point de vue. Il a réalisé, de par le monde, de nombreuses anamorphoses, autrement dit ces déformations réversibles d’une image à l’aide d’un système optique comme un miroir. Le résultat est assez bluffant.

[vimeo https://vimeo.com/135860456]

Merci à Sébastien Kieffer pour la vidéo. Expo visible jusqu’au 11 octobre.

C’est l’été ! Tout est permis, et même de sortir des sentiers de la photographie pour vous faire partager quelques-unes de mes découvertes.

Le cageot est un art. Le plasticien breton Jean-Yves Pennec en est persuadé et s’en amuse, depuis bientôt 25 ans, dans ses œuvres. La galerie Confluence, basée à Quimper, vient de lui consacrer une grand et belle exposition. Le cageot, objet banal du quotidien, prend une dimension nouvelle sous l’oeil de Jean-Yves Pennes. L’artiste le déconstruit, coupe et recoupe. Comme pour un puzzle, une fois que l’on a rassemblé toutes les pièces, les formes prennent sens et les couleurs se marient. La démarche qui n’est pas sans rappeler le pop-art.

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Le Grand Palais accueille jusqu’au 3 août une rétrospective sur le travail du Trublion de la mode. L’exposition qui a été créée avec le concours du musée des Beaux-Arts de Montréal s’est installée à Paris, après avoir fait escale dans de nombreuses villes. Elle permet de découvrir l’univers créatif et fantasque de Jean-Paul Gaultier grâce à des pièces, photos, vidéos et documents inédits.

Maître dans l’art du « mix and match », Jean-Paul Gaultier possède et cultive cet incroyable talent de revisiter ce qui l’entoure. Depuis ses débuts dans les années 70, le couturier né à Arcueil absorbe, digère et réinterprète la couture avec un certain art du paradoxe qu’il partage avec enthousiasme.

Le couturier est un personnage à part entière de la culture pop, connu pour ses réinterprétations de la marinière, ses jupes pour hommes et ses mannequins aux visages et aux mensurations parfois hors-normes (en 2010, il a fait défiler Beth Ditto, la chanteuse obèse de Gossip). Il découle de cette créativité débordante une certaine vision du monde. Le créateur observe les codes, les ingère, en joue, les mélange (le fameux « mix and match ») pour in fine livrer sa version des faits.

Asticoter les codes

Dans la planète de Jean-Paul Gaultier, on porte le tatouage sur ses vêtements et non directement sur le corps, un sac poubelle peut se transformer en robe de soirée portée avec des bijoux hors de prix, le tutu s’échappe de la salle de danse et devient une jupe du quotidien, la marinière retrouve son potentiel érotique gay. Le parfum Le Mâle (un best seller) est enfermé dans une boîte de conserve. Là encore, le couturier asticote les codes en vendant un produit de luxe par excellence dans un objet si trivial (la boîte de conserve).

Quand on demande aux historiens de la mode quelle est l’empreinte que laissera le Trublion de la mode dans l’histoire de la discipline, ils expliquent que c’est précisément cette « esthétique du paradoxe » qui marquera.

A voir : le très bon documentaire « Jean-Paul Gaultier travaille » de Loïc Prigent.
Photos Photosmatons.

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Le photographe américain Barry Rosenthal a collectionné les déchets amassés lors de promenades en pleine nature. Il a ensuite assemblé ses trouvailles dans des compositions graphiques et colorées sous fonds noirs ou blanc, comme un scanner du comportement de l’homme. La série s’intitule « Found in nature ». Le contraste entre la beauté du rendu et la provenance de ces objets fait frissonner. Évidemment, les photos interpellent et nous rappellent que nos comportements sont loin d’être exemplaires.

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UNE VILLE, UN PHOTOGRAPHE #12. Dernier épisode de notre rencontre avec les photographes thaïlandais de Street Photo Thailand ! Les jeunes ou moins jeunes photographes de ce collectif se baladent dans leur ville Bangkok et portent un regard parfois sans concessions avec très souvent beaucoup d’humour notamment dans l’art de photographier des situations cocasses. Chacun avec sa sensibilité nous montre à voir une ville qui détonne. Ce dernier post est consacré au photographe Tavepong Pratoomwong.

Tavepong_Pratoomwong_1Premier souvenir photographique à Bangkok ?

Quand j’étais étudiant à l’Université. J’ai été obligé de le faire pour un devoir.
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Trois mots pour qualifier cette ville ?
Variété, à la hâte, selfies.
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Qu’est-ce que tu préfères prendre en photos les gens/l’architecture/les paysages…?
Tout ce qui me touche et qui est susceptible de toucher les autres.
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Quelque chose de particulièrement intéressant à visiter/photographier ?
Mon quartier, Nuanchan Road.
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Ton moment préféré de la journée pour photographier ?
Je shoote tous les jours. Ce que je préfère c’est quand ma femme, mon meilleur ami et moi ramenons la même photo du jour.
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As-tu un rituel dans la ville ?
Manger, photographier, aimer.
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Y a-t-il un réglage particulier ou un type de matériel particulier que tu préconises pour photographier cette ville ?
J’ai un Leica mais que je laisse dans un dessiccateur, quand je suis dans la rue j’ai un Sony A7s.
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Un bon plan pour nos lecteurs ?

Un Cappucino frappé au Café Amazon (faible teneur en sucre).

Un grand merci au photographe Nicolas Zwarg qui a rendu possibles ces échanges avec les membres du collectif.

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